C’est à Saint-Valery-en-Caux (76 – Seine-Maritime) que nous avons pris place durant quelques jours pour aider nos clients à combattre :
- L’éboulement de leur talus situé au fond de leur terrain de part et d’autre de leur habitation,
- L’envahissement des mauvaises herbes
La solution trouvée a été de réaliser deux enrochements
L’enrochement, quézako ?
Pour information, l’enrochement est une technique permettant la stabilisation d’un terrain par l’intermédiaire de roches calcaires ou magmatiques. Dans le cadre du projet, l’enrochement réalisé a deux fonctions : la première étant celle de mur de soutènement pour maintenir en place le terrain de terre en pente situé au niveau supérieur. Sa seconde fonction est de supprimer le désherbage du terrain. L’enrochement peut être aussi utilisé dans le cadre de consolider le lit d’une rivière.
Attention, l’enrochement d’un terrain n’est pas à réaliser soi-même, cette pratique requiert les compétences de spécialistes de la maçonnerie paysagère. Seul, un faux pas est vite arrivé et peut avoir des conséquences dramatiques sur votre terrain et sur votre logement.
De plus, vous ne pourrez pas prendre des roches dans la nature dans le cas d’un mur de soutènement. Elles doivent obligatoirement provenir d’une carrière d’enrochement certifiée où les roches seront contrôlées avant d’être livrées.
Réalisation des enrochements.
Pour maintenir l’ensemble du terrain en pente, nous avons dû creuser à l’aide de notre pelleteuse, une tranchée de 60 cm de profondeur afin de déposer la première rangée de roches. Cette première rangée est le support de l’installation du projet, c’est pourquoi les roches ont besoin d’être bien ensevelies.
Ensuite, nous avons empilé les roches les unes aux autres avec notre pelleteuse mécanique afin de soutenir correctement le talus. L’enrochement total s’élève à une hauteur de 3 m.
Les équipes Bellet ont prévues de retourner à St Valéry-en-Caux pour habiller ce mur de roches avec de beaux et forts végétaux afin de l’embellir mais également le renforcer naturellement car, oui, les racines des plantes évitent l’érosion des terrains.